En bas à gauche :
Marianne Muller avec Pau Marcos et Liam Fennelly

La Croix 2019

octobre 2019

Les notes vivent, enflent et diminuent, se dilatent avec passion ou s’évanouissent tristement : la viole rappelle la voix humaine, chaude ou soudain grinçante, tandis que l’accordéon joue les orgues familières capables de susurrer comme de se fâcher.

Et l’on ne dira jamais assez combien Marianne Muller, grande dame de la viole de gambe, pose sur la ligne musicale les ornements les plus délicats dont la fluide expressivité ferait rêver bien des chanteurs.

Emmanuelle Guiliani

Diapason

mars 2017

 » On ne trouvera rien d’aussi lumineux et touchant que la voix de Marianne Muller. Sa volupté délicate, sa façon de toujours dessiner sa ligne en contrepoint avec la deuxième viole, faisaient le prix d’un premier disque difficile à se procurer désormais (1992, Accord), mais suivi par une autre merveille chez Zig Zag Territoires, réédition prochaine sous label Alpha « .

Gaëtan Naulleau, Avril 2017

Diapason

novembre 2010

« Marianne Muller a précisément fait du dialogue la matière d’un disque curieux, poétique, libre, partagé entre le XVIIè siècle aventureux de Tobias Hume et une série de ‘petits modules’ d’Eric Fischer. »

Harold Lopparelli

Le Monde

mai 2010

« Marianne Muller, en solo ou entourée de deux comparses, joue cela ( Tobias Hume ) avec la fantaisie rêveuse et piquante qui convient »

Renaud Machard

Diapason

décembre 2006

« Marianne Muller a un don, celui de créer en quelques notes un univers qui suffit à capter l’attention sans devoir mettre en avant le geste virtuose qui nous éloignerait fatalement de ces mondes rêvés. Il y a du Kempff dans cet archet. Il y a du Couperin dans ce Marais »

Gaétan Naulleau

Diapason

septembre 2006

« Marianne Muller réussit à nous passionner là où d’ autres, nombreux, nous lassent un peu… Un travail d’une grande finesse sur les tempos, une conduite des phrases magnifique, un rubato léger, un art de la suspension rythmique qui fait frissonner… »

Harold Lopparelli

Diapason

juin 2002

« Marais découvre avec Marianne Muller un autre visage. Plus secret. Non moins troublant quand il glisse et frémit sur les festons brodés par la guitare d’Eugène Ferré et le théorbe de Pascal Monteilhet dans tel prélude ou quand il respire à plein poumons la radieuse Sarabande en sol du Troisième Livre. »

Gaetan Naulleau

Dernières nouvelles d’Alsace

mars 1998

« Entente parfaite entre Marianne Muller et Willem Jansen, contrôle impressionnant d’une viole de gambe aux sonorités étonnamment modernes et usage minimal d’un vibrato toujours judicieusement placé. Clavecin extraordinairement clair. Un duo bouleversant ou couvait, sous l’âpreté du discours, un feu dévorant. »

Mathias Helzmann

Le monde de la Musique

novembre 1993

« Le moindre détail expressif est rendu avec une sensibilité et une émotion pour le moins communicatives, sans ôter la puissance charnelle nécessaire aux mouvements plus incisifs. »

Anne Piéjus

France Ouest

août 1991

« Marianne Muller est au dessus des querelles d’écoles pour ne servir que la musique : elle le fait de façon magnifique et c’est pour cela qu’elle s’est hissée au niveau des plus grands, incontestablement. Le jeu de Marianne Muller, faut-il le redire, est chaleureux, vivant : il est merveilleux de précision et de sensibilité, sans tics, avec juste ce qu’il faut de maniérisme dans les ornementations. »

Le Nouvel Alsacien

avril 1986

« La sonorité riche, chaleureuse, émouvante de Marianne Muller y fit merveille. »

G. Hilpipre

Pierre Michel

janvier 1986

« Marianne Muller a prouvé ici tout son savoir-faire, à la fois sur le plan technique (elle maîtrise remarquablement bien l’instrument) et surtout sur celui de l’interprétation. Son jeu ‘intérieur’ dans les pièces qui demandent une certaine retenue s’est également fait expansif dans les oeuvres (comme le ‘Labyrinthe’ du IIIè livre) où l’exécutant doit pour ainsi dire restituer une improvisation du compositeur. »